Au temps s'emporte ...
... l’irrationnel surréalistement
Alice …
Au temps qu’il ne fera jamais,
Aux printemps, aux juste-à-temps, aux contretemps,
Aux temps suspendus,
Entendus, aux calices, non bus, à la lie …
Mon Ange,
Lessive, et
Étends et détends tes vêtements,
Au temps d’hier, de nulle part,
Au vent de la malice, sûr et alysse,
Sur les cives factices …
Au temps qui
Coule et s’écoule au fil du blocage,
Sans âge …
Ressors enfin
Ce lapin sans gousset, qui
Bon prince, ne glousse,
Et ne pince-nez
Sous les gousses des branches gourmandes,
Des racines envoûtantes, qui
Enterrées, qui
Atterrées …
Alors, échappe-toi
Sur les troncs droits tordus des feuilles chlorophylle,
Dans les herbes pleines d’arômes, belles et bonnes,
Des belladones qui se donnent
Encore …
Alors, oui,
Donne une seconde au lapin,
Donne une minute au chat,
Mais ne donne ton temps à personne …