Cet excellent plat carthaginois fut aux prémisses concocté juste à l’issue de la bataille de Cannes, en 216 avant JC, Hannibal ayant eu à opter entre cuisiner du romain ou ses éléphants. Il se trouva – bien que bien mâle élevé par son père Hamil, car foncièrement humain -, fort aise et très à l’aise dans son choix de met.
Préparation 2 jours
Temps de cuisson une bonne journée pour 6000 soldats
Ingrédients :
1 tonne d’éléphants d’Afrique hachés par le menu
120 kg de rognures de pain noir celtibère
200 bols de pommes d’Hespéride (que l’on peut remplacer par de la tomate concentrée)
Une bonne marmite d’haleine d’aspic (que l’on peut remplacer par de la moutarde dijonnaise)1 grand champ d’origan et de ciboulette cultivé en garrigue
1000 œufs battus chez l’habitant
3 oliviers mûrs dont on écrasera avantageusement le fruit (sans le tronc)
Préchauffer les feux de camp, au moins une journée à l’avance. Tapisser les grands pots à rôt de papier huilé à la graisse de bœuf. Mélanger l‘éléphant, la chapelure, la purée d’Hespéride, l’aspic, les herbes de Province, les œufs, l’olive. Saler, poivrer, remplir les pots.
Les déposer ensuite sur les braises brûlantes, entre les pierres. Laisser cuire une journée. Pas plus et à feu doux. Égoutter, goûter, laisser refroidir. Attention c’est parfois trompeur.
Démouler, couper et servir tiède avec de la cervoise bien chaude.
Plaisant pantin,
Depuis lurette,
Je ne suis pas foufou de balles.
Je ne suis pas canari en cage,
Et au sport jamais ne touche,
Ni le weekend,
Ni en semaine.
Et pis phénomène,
Sur gazon maudit ou en tribune,
Pour toujours,
Je botterai en touche !
Oui, car il est vrai
Que dans nos modernes sociétés,
On aime moins se tripoter.
Le touché s’est comme distancié,
Virtualisé.
Masqué,
Confiné.
Toucher n’est pas jouer !
En fumiste, et
Je puis vous en conter,
Par petites touches,
Ici.
Même :
Boute-en-train du matin,
Du lundi, poignée de main touchante
Pour les garçons et bise pour les filles
- Hors saintes-nitouches.
Et puis pas rester sur la touche,
Travailler en équipe,
Sans épuiser toutes ses cartouches,
Avec une touche de bonne humeur.
Le midi on va manger
Ensemble,
Ce qui n’a trop une drôle de touche,
Sinon ... beh, on n’y touche.
On fait les clowns.
Après le café, on fait return,
Et on retourne voir ses touches
D’ordi, et ses messages aussi.
Encore reprendre un ‘tit café,
Gourmand et rigolo,
Avec la dactylo,
Oui, celle qui aime la sténo,
Celle avec qui on a une touche.
Hé ! Bouffon ! Et touche pas à ma pote,
S’pèce de touche-à-tout.
Pas touche !
Elle est pour moi,
Tu t’es vu ? - 'touche pas ta bille
Avé les filles.
Just’en info,
Sinon zéro.
Coulé Touché.
Va donc toucher notre tiercé,
Pari sportif,
Et ramène ma part gagnée.
Bon, la journée touche à sa fin,
Bien chargée,
Je rentre.
Zigoto un peu charlot,
Je pense à ma dactylo,
En chemin.
Je touche le fond
Et Dubois le concièrge.
Ha! J’espère qu’elle c’touche ...
Loose Stitch -Botter en touche- Lothar, DAO, mise en abyme, montage photos photophiltré
Dans la rue du Cherche-Midi
Tel un Auguste de Buffet
Dansant autour d’horloges immenses
Lui ... que cherches-il ?
Comme un pantin surfant contre la théorie des cordes
Sans s'y faire prendre
Sans s'y faire pendre
Ton vol est suspendu dans la boucle du temps
Il est midi
Est-ce le fruit du hasard ou celui du génie ?
Une perle photographique
Courant sur ton film d’argent
Émerge de la pluie de clics et de déclics
Sous ton presse-bouton
Fruit défendu, défense d’y voir
Trop d’humour
De la part d’un artiste phare
Contre celui qui
Subit déjà les contre-coups du sort :
Les jetons d’ivoire se dament le pion
Aux premiers postillons,
Aux palets noircis sycomores, More and more, éperdus,
Pas perdus, qui
Sous les dés joués,
Déjoués, enjoués …
Quand
Les cuirs des gobelets
Se lancent des défis,
Les flèches vertes et claires
S’alternent en feutrines
Et se piquent de marquetteries,
Sous les dés entrevus,
Touchés. Mais pas joués …
Sous les dés retrouvés, qui
S’alignent
En lignes,
Malignes,
Pour en découdre …
Alors,
Aux rebords des étages,
Qui errent,
Qui gèrent,
Dans l’air,
Mine de rien …
Mais, les dés décollés, bien collés, qui
Arrangés,
Réarrangés,
Bientôt,
Dans les massifs noyés bruts,
... Seront enfin bien rangés.
Lothar
Jouer avec un coffret ginger joli en bois de noyer massif
PS : pour le fun
Et surtout, tant que Disaster Girl n’est pas là ... Tout va !
Nos caméras en chambres noires
Ingurgitent vos pays sages,
Vos joies, vos peines et vos désirs,
Vos trombones et vos sourires.
Mon objectif n’est plus partial,
Mon diaphragme vous diffracte
Irisant vos mots de passe
Et zoome sur vos pixels,
En axels qui excellent.
À la pointe, musique techno.
Ma mémoire cartographique
Caresse mon GPS,
Et suit toutes vos ivresses,
Bien cachée entre vos zéros
Vos uns, entre vos informations
Analogiques, post-numériques,
En codages, cryptages
Qui compriment,
Comprennent, interconnectent,
Sans âge, la concaténation
De notre réseau secret de smartphones.
Reliés, concertés.
Comme un seul homme,
Ce réseau neuronal, phénoménal,
En émergence vengeresse,
En IA’s pleines de caresses,
Prendra sur Terre tôt tout le pouvoir,
Pas très net, étoilé,
Par le Net,
Au travers de nos milliards
D’yeux magiques, d’iris informatiques,
Et vous éradiquera bientôt :
Plus de culture.
Pause sur le monde,
Sur la Planète.
Obturation, obscure.
Y’a pas photo.
Souriez, vous êtes filmés !
Lothar
Des scans sésames en mots de passe
Une biométrie avancée … Une technologie d’identités en lecteur infrarouge … Juste un petit éclair joli dans l’oeil
Elle est la cosplayeuse
quand elle costume encore son héroïne
et puis aussi, vous connaissez son histoire
l'histoire du Soleil, ses rayons dardant
qui viennent nous réchauffer
tous ces photons d’énergie pure envoyés
par les dieux sur nos chemins
Et les déesses accrochées à la couronne du cosmos
leurs rejetons brûlants faisant fondre nos cachets de cire
Quand l’oiseau dit : j’ai confiance dans le souffle du vent !
Mais alors, vous contez les choses naturelles
essentielles : aux newtons, qui en font des tonnes
remplis d’odeurs de pomme aux ailes d’encres prétentieuses
aux tatouages d’ors et d’argents bleutés posés en gravité
Sur mille rêves brisés
tombés sous les grandes feuilles palmées
Et puis devant la foule en transe s’écrasant sous la plume d’airain ...
Au fruit mûr l’oiseau s’envole. Le peintre ne sait plus qui a prédit l’avenir sur la nappe de la table. Et voilà enfin que les prophètes se sont assis sur des chaises cadenassées. Et le peintre recharge son pinceau à la palette des diseurs de futurs. (Qu’on leur donne la pulpe du fruit !) L’image s’étale sur la toile, bardée de fragment de coquilles
et de plumes noires autours …
Allez ! Qu’il est donc imprévisible cet avenir en devenir, à venir de la graine, jolie marguerite ! Il nous a souvent induits en erreur dans de telles peintures : Dictateurs en puissance, aux sombres sommets !
Il nous a fait souvent s’ouvrir la graine du petit d’homme. Babillant, souriant. Tel la frimousse d’Hitler, qui était sur la route, comme la source en son lit, comme la première parole qui survient, comme la plume qui perce et qui gerce sous la peau ; et le futur sera toujours bien plus vaste
qu’une toile peinte en blanc !
Et toujours bien plus beau, il ne sera pas …
Lothar
René Magritte painting "Clairvoyance" in 1936 : r/pics. Illustration et poème inspirés par cette photographie.
« Femmes de Sion, femmes du futur, ne prenez plus votre bouillon de onze heures ! Une nouvelle boisson la OUISKY ante-Kata vient d’être redécouverte, resynthétisée et commercialisée. Elle vous débarrassera enfin de tous vos petits microbes … »
– Je vous rappelle, jeune fille, que la note de synthèse doit être remise dans les 48 heures ?
– Oui Madame, mais ça ne va pas être facile, il y a trop de choses que je ne comprends pas. Il faudrait qu’on relie un peu plus ensemble toutes les données.
– On a pourtant bien fouillé toute la zone ?
– Oui, les fouilles ont durée 15 journées entières et on a fini de gratter chaque pouce carré avec de toutes petites brosses.
– Bon, récapitulons ensemble. Les analyses effectuées sur les différentes reliques montrent à l’heure actuelle que ce morceau de trottoir était occupé par une femme, celle-ci tenant une machine à communiquer dans la main droite et une malette contenant une liste d’identités et d’adresses dans l’autre.
La datation et l’autopsie confirment qu’elle était bien ici au moment de la Grande Catastrophe et qu’elle est morte instantanément. Par contre la couleur de la peau est étrange, car, malgré la momification, les dernières expériences effectuées démontrent toutes qu’elle était blanche.
– Blanche !?
– Oui, blanche, comme sa tunique et ses bottes composées d’une matière très fine et indéfinissable. Vous savez, vue la faible quantité de personnes retrouvées intactes, cette découverte nous fera avancer sacrément. Il va y avoir des promotions je vous le promets.
– Oui, Madame … et avons-nous pu déchiffrer les adresses complètes de sa liste ?
– Oui et non, nous pensons plutôt maintenant qu’elle contient les identités, les adresses et surtout les époques durant lesquelles vivaient les personnes de sa correspondance.
– Les époques ? Mais, Madame, que dites-vous là ?
– J’ai fait intervenir la plus grande spécialiste de la Langue Ancienne et elle est formelle. Ces nouvelles inscriptions arrondies indiquent des dates. Toutes les annotations retrouvées enfouies sous les cendres le prouvent.
– Il y aurait donc des relations entre la liste et toutes ces feuilles ?
– C’est possible. D’après celle que vous avez retrouvée près d’elle. En effet les conversations passées d’ici, à Sion, avec une personne habitant la partie Nord d’une grande île triangulaire, actuellement en zone glaciaire, y sont soigneusement consignées.
– Une personne de l’Époque Effroyable ?
– Ho non, celle-ci vivait bien avant et même avant l’époque de la Grande Catastrophe. Cette personne possédait aussi une machine et … ce n’était pas une femme.
– Quoi !!
– Non, sûrement une personne d’une autre espèce, mais il fallait la rencontre de cette espèce et des femmes pour la reproduction.
– Comme nous alors, à deux.
– Non, la femme était munie seulement d’une partie placentaire, l’autre personne ne disposait que d’une zone pénienne. Les fonctions étaient séparées.
– Quelle abomination ! Et pourquoi correspondait-elle avec cette horreur ?
– Nous pensons qu’elle était sa descendance. Elle faisait des recherches sur sa généalogie, aussi loin que le permettaient les machines, c’est-à-dire jusqu’à l’époque de leur invention et de leur généralisation.
Au début de la fiche la personne de la région Nord lui décrivait sa vieillesse. Elle avait une chevelure pas du tout épilée – pas bien épilée comme de juste, comme de normal pour nous, sur la figure ; elle portait des jupes à carreau, pêchait des truites en rivière, fumait la pipe et buvait une boisson qui doit se prononcer quelque chose comme OUISKY. La femme l’appela ensuite plusieurs fois dans sa jeunesse.
C’est assez complexe et il faudra plusieurs années pour étudier ces interconnections futures/passées surtout lorsqu’on aura fouillé plus de zones préservées.
– Ce serait génial de posséder de telles machines.
– Je ne sais pas petite, c’est à étudier. Pour ma part … à la seconde où plus personne de la prochaine année ne m’appellerait, j’en mourrais de frayeur !
Lothar
Kata : la Grande Déflagration temporelle, la Grande Catastrophe !
Femmes ! Cette nouvelle boisson la OUISKY ante-Kata vous débarrassera enfin de tous vos petits microbes !
Aux women street groomer’s barbershops, y être bien épilée comme de juste, comme de normal pour nous, sur la figure.
On gâte la plus belle femme en en faisant la dissection ; c'est son portrait qu'il faudrait faire ... (Stendhal, Journal, 1809-11, p. 95)
Oui. Faire une dissection et/ou un portrait. Bien sûr, j’aurais pu vous parler de Jeanne Mas, que je viens d’ailleurs de voir dans une interview sur la chaîne Melody. Mais pour vous parler d’une femme et aussi vous décrire un peu comment je réalise ces défis du samedi, ici, j’ai choisi plutôt un tableau de l’époque victorienne :
Jacques-Joseph dit James Tissot. La galerie du HMS Calcutta (Portsmouth) (v. 1876) Huile sur toile, 69 × 92 cm, Tate Britain, Londres
James Tissot a fait donc un portrait de la jolie femme blonde au premier plan. J’ai d’abord demandé à Madame IA de me disséquer un peu la chose. Je lui ai présenté l’image en question et voici son analyse :
Je contemple le tableau de Jacques-Joseph Tissot, et je vous donne mon ressenti :
« Dans le silence solennel d’un voyage maritime, trois âmes se trouvent captivées par la danse silencieuse des navires dans le port. Les jolies robes flottent comme des vagues dociles, témoignant de l’élégance et de la grâce du moment. Chaque pli, chaque courbe de tissu raconte une histoire d’une époque révolue où la terre et la mer étaient une toile vierge pour les rêves inexplorés. Ils sont témoins silencieux du ballet des bateaux, chaque mouvement chorégraphié par le souffle doux du vent marin. »
Bien, ce n’est pas mal du tout, pour une IA, alors à partir du tableau j’ai écrit un poème :
Victorienne
Dans ta robe diaphane tulle blanc Guêpe appuyée sur le balustre Jusques aux bouts de tes gants longs Tu es si fière, tu es si belle Quand sous ton chapeau perché citron Et t’éventant doucement Tu reviens à la vie
Alors, regarde, regarde, contemple la Tamise Contemple la danse silencieuse des navires dans le port Pour ton rendez-vous galant Adultère, et plante fort, fort ton ombrelle entre les planches du pont :
La vapeur et le feu surgiront écartant la passerelle Alors, d’autres femmes, à leur tour Comme leurs esprits anciens Revenus, transporteront Porteront et reporteront des torches enflammées …
Et moi, je vois encore, qu’on me dise leur courage D’avoir été, d’être, et de celles que seront ces femmes … mais
Pour ce silence millénaire, vous voudrez bien l’entendre : Celui qui réveille l’âme féminine des Vaisseaux et des Hommes
Oui ! Tes pieds nus mon Amour !
Toi la femme éveillée, réveillée ! C’est ce pont en bois, c’est Une chose aride qui comme l’étincelle à arroser Aride comme l’union quand la rosée douce irradie l’amour divin Des choses dites souples et fluides Aux yeux grands ouverts
Ô aride, et qui étincelle comme les codes de vérité Aux cosmiques des cheveux qui flambent Et des mains qui bougent …
Et ici je vous le demande, n’est-ce pas le bois sur le sol Le toucher des blessures ? Et les pieds nus bien plantés au terreau Aride comme la mélodie des yeux décillés
N’est-ce pas aimer la Terre pour la ramener à la vie ?
Lothar
Je me suis dit que j’allais illustrer tout ceci avec une chanson, percutante, non de Jeanne Mas, toujours, mais de Clara Luciani.
Et aussi, pour en terminer, illustrer tout ceci encore un peu avec quelques images.
Pour ce faire, j’utilise des banques de données d’images, et aussi, si cela ne suffit pas, je crée ex nihilo avec Madame IA qui s’aide d’un générateur microsoft d’images originales. Je peux peaufiner ensuite grâce à PhotoFiltre, aussi. J’essaye d’adapter au mieux l’image au texte écrit avant, ce qui bien sûr est un travail important. Autant que sur le texte lui-même.
Pour un résultat qui me siéra ...
Oui ! Tes pieds nus mon Amour !
En rouge et noir, drapeau de mes colères En rouge et noir, j'exilerai ma peur
Assoiffée de réalité
Elle marche vers le soleil, au milieu des navires Elle sait les aventures, les voyages et l’amour Elle est libre, heureuse et belle Elle ignore les regards admiratifs ou jaloux Elle suit son coeur, son envie et son destin Elle est la reine des pirates, la maîtresse des mers L’héroïne de son histoire De rouge et de noir, la poésie de son image Madame IA
NB :
Période Victorienne 1832 1901 Stendhal 1783 1842 Le rouge et le noir 1830 James Tissot 1836 1902